David raconte le marathon de Valence

Marathon de Valence 03/12/2023

Après un voyage en voiture de 2 jours et une installation dans l’appartement réservé pour l’occasion, me voilà parti vers la « Feria de Valencia », parc expo de la ville du sud est de l’Espagne. J’y retire mon dossard ainsi que les goodies gracieusement offerts par quelques sponsors philanthropes puis je réalise le tour habituel des différents stands du village marathon. C’est alors que mon accompagnateur paternel me fait remarquer la présence d’un autochtone quintuple vainqueur du tour de France, double vainqueur du giro, champion du monde et champion olympique du contre-la-montre. Je peux donc désormais me targuer d’avoir en ma possession une photo de Miguel Indurain aux côtés d’un grand champion. Une fois l’émotion passée, nous voilà de retour à l’appartement pour préparer au mieux la course du lendemain.


Une nuit reposante plus tard, je me dirige vers la ligne de départ. Celle-ci se trouve près des immenses bâtiments de la cité des sciences et des arts. Le temps est ensoleillé, frais et sans vent, idéal pour la course. Je remarque alors que les sas de départ sont bien fournis et que j’aurai sans
doute à me faufiler à travers la foule sur les premiers kilomètres. Bingo, les premiers kilomètres sont particulièrement denses et certains n’hésitent pas à jouer des coudes. Les jambes sont un peu tendues mais le rythme est bon. La densité de coureurs permet à chacun de suivre le rythme de son
prédécesseur et de courir comme en présence perpétuelle d’un lièvre. Les bâtiments et les rues défilent sous nos yeux, les jambes durcissent au fur et à mesure des kilomètres mais l’allure reste élevée (au-dessus de celle de record personnel) et j’arrive même à légèrement accélérer dans les 10
derniers kilomètres malgré la fatigue croissante. C’est alors qu’apparaît la piste bleue sur laquelle se déroulent les derniers mètres de la course. Au bout du sprint réalisé avec les dernières forces qu’il me reste, la satisfaction est présente puisque je bats mon record sur la distance.
L’après-midi et les jours suivants sont alors dédiés à la dégustation de paellas, fideuas et autres spécialités culinaires de Valence. Aussi, ceux-ci nous permettent de visiter le centre historique de la ville ainsi que la cité des arts et des sciences. Il est alors temps de quitter notre lieu de villégiature. Le
retour se fait, comme l’aller, en deux journées de transport et nous permet de nous arrêter au Pays Basque. Nous visitons alors le musée Guggenheim de Bilbao puis le musée de la Paix de Guernica. Il est enfin temps d’effectuer la deuxième partie du trajet retour puis de retrouver le train-train quotidien avec la satisfaction du devoir accompli et le plaisir d’avoir découvert de nouvelles contrées.

David faisait déjà partie du club des moins de 3 heures mais il a encore amélioré son temps : 

TO 2h36mns et 57 s, TR 2h36mns et 35s

Il est arrivé 996ème sur 25906 arrivants. Félicitations !

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