Marathon International de la Côte d’Amour
C’est par une matinée parisienne maussade qu’une petite vingtaine d’entre nous s’était donné rendez-vous devant la boutique St James de la Gare Montparnasse ou, pour les retardataires, directement dans le train. Direction le grand ouest, le soleil couchant et La Baule pour participer au MICA : le Marathon International de la Côte d’Amour.
Il y avait 3 courses au programme :
Après quelques péripéties ferroviaires (nous avons notamment dû changer le conducteur, Benoit, en cours de route) et 1h15 de retard, nous rejoignîmes La Baule et Marie-Odile, en provenance de Vannes, au Village Marathon, récupérâmes nos dossards et nos cadeaux de bienvenue. Charles, toujours très constant, avait profité du passage sur le stand « groupe » du Village pour négocier un dossard marathon en lieu et place du semi qu’il avait récupéré quelques semaines plus tôt … à la place de son dossard marathon initial ! Puis nous partîmes prendre possession des chambres d’hôtel (dans le quartier Benoit) pour nous reposer un peu, arpenter le célèbre remblai, contempler l’océan et le parc éolien au large du Pouliguen ou réaliser un petit run pré-épreuve.
Seule Marie-Odile courait le samedi, les 18 autres ayant rendez-vous à l’Ipanema (et son barman Benoit), resto de plage tout à fait agréable bien qu’un peu frais. Nous y fûmes rejoints par David, une ancienne star de la section, et par Thomas, un ami de Rémi, qui avait déjà participé avec quelques-uns d’entre nous à la PSG un peu plus tôt dans la saison.
Pendant que nous nous sustentions, Marie-Odile effectuait ce pour quoi elle était venue dans un endroit magnifique, a priori très bien mis en lumière pour l’occasion, et dans une ambiance assez incroyable mais à un horaire malheureusement peu propice pour que nous puissions aller l’encourager. Le même phénomène s’était produit lors d’un autre week-end club à Rennes en 2022 quand les coureurs du dimanche avaient dû se nourrir pendant que les « 10 bornards » du samedi soir arpentaient l’asphalte. Portés par d’autres encouragements que les nôtres, elle passait même tout près du podium dans sa catégorie. Et, pas rancunière pour autant, elle ne bouderait pas son plaisir pour nous encourager le lendemain matin, bien visible au bord de la route dans sa polaire fuchsia.
Au petit matin, nous nous retrouvâmes tous pour le petit déjeuner prêts à en découdre et à affoler les chronos sur des parcours très plats et théoriquement propices à la performance mais avec des petits passages en faux plat qui, conjugués au kilométrage, à la fatigue accumulée et au vent de face, s’apparenteraient rapidement à des cols hors catégories. J’en profitai pour débriefer rapidement avec la principale intéressée son aventure guérandaise avant de me diriger vers la ligne de départ comme tout le monde.
Ce furent d’abord les semi-marathoniens qui prirent la route à 8h30 sous les encouragements des marathoniens qui commençaient doucement à s’échauffer.
Laurent F caracolait à proximité de la tête de course pour faire un beau top 15 (il aurait sans doute fait mieux avec le maillot du club ?), Thomas n’était pas bien loin derrière, mais dû renoncer au 9ème km en raison d’une blessure récurrente qui s’est réveillée au mauvais moment, et Marc-Antoine suivait de peu.
Un peu plus loin, un trio d’amazones, Alix, Cathy et Aurélie, effectuait une course solide : chacune d’entre elles, tout comme Marc-Antoine d’ailleurs, établirait son RP à l’occasion.
Enfin, les éternels Patrice, Fouzia et Sylvie géraient leur effort pour rallier l’arrivée dans de bonnes conditions.
Pendant ce temps, à partir de 9h15, les marathoniens avaient pris le départ pour réaliser le pensum du jour et connaître des fortunes diverses.
Hadrien et Frédéric, qui avaient des objectifs affichés élevés, durent faire avec les éléments et arrivèrent en un peu plus de 3h (RP pour Frédéric néanmoins) un peu déçus par leurs résultats, freinés qu’ils furent par le vent de face.
Derrière eux, Laurent P et Ayoub établirent également, non sans souffrance, un RP solide sur la distance.
Plus loin, les pourtant expérimentés, Rémi et Ludovic, rencontraient des difficultés inhabituelles même s’ils terminaient dans des temps honorables poussés par les encouragements nourris de la foule.
Charles et François, à l’expérience finissaient « tranquillement » en moins de 4 heures.
Moi-même, dans un jour complètement sans et après un départ beaucoup trop rapide compte tenu de ma condition du moment, je finissais à l’agonie après avoir pas mal marché sur des portions de dénivelé à 3-4% (au max). Néanmoins, j’avais croisé Duchesne senior qui œuvrait en tant qu’aiguilleur à l’entrée du Croisic et ce moment très sympa, bien que fugace, équivalait bien à un trophée. Les quelques kilomètres courus avec Ayoub, Charles et François resteraient également de bons moments, comme le croisement du parcours des « semis » Cathy, Aurélie et Patrice au 15ème km de leur épreuve et au 8ème de la mienne.
Surtout, l’accueil que les derniers marathoniens reçurent à 800m de la ligne (sur l’esplanade Benoit) par les finishers d’épreuves précédentes, dûment douchés, visiblement remis de leurs efforts et en fusion, nous permis de finir la tête haute et le buste en avant !
Après cela, et alors que la pluie, qui nous avait épargné tout le temps de nos efforts, commençait à mouiller le bitume, nous allions occuper notre après-midi à reposer nos membres fatigués (j’ai découvert à l’occasion le pouvoir des chaussettes de compression), refaire le match ou prévoir la saison suivante avant qu’Alix, Laurent F, Ayoub et Ludovic ne rentrent à Paris et Marie-Odile à Vannes.
Les quatorze rescapés se rendirent ensuite dans une crêperie à proximité (4mn de marche, le GO n’avait jamais été aussi efficace) pour des spécialités locales atypiques (la galettes aux escargots fut une découverte par exemple), quelques bières et bolées ... et Rémi en kilt. Les plus courageux, finirent au seul bar ouvert à proximité : celui de l’hôtel Mercure avant de rentrer s’écrouler sur leurs couches.
Au matin, après un dernier repas ensemble, ce dernier WE club pour la saison 2025 s’achevait officiellement et nous nous égaillâmes chacun de notre côté, la plupart rentrant vers la capitale tandis que quelques-uns allaient profiter un jour ou deux de plus de la région, sur place, en famille ou chez des amis locaux, médaille autour du cou.
| Marathon Côte d'Amour | Date | 8 / 9 novembre 2025 | ||||
| 2542 | arrivants | Distance | 10 kms | |||
| Classement | NOM | Prénom | Temps réel | Classement catégorie | Arrivants Catégorie | Catégorie |
| 991 | BOUCHÉ | Marie-Odile | 00:56:48 | 5 | 36 | M5F |
| 3814 | arrivants | Distance | 21,1 kms | |||
| Classement | NOM | Prénom | Temps réel | Classement catégorie | Arrivants Catégorie | Catégorie |
| 14 | FEROLDI | Laurent | 01:13:35 | 11 | 560 | SEH |
| 107 | MORLOT | Marc-Antoine | 01:23:57 | 59 | 560 | SEH |
| 678 | MATHIEU | Alix | 01:40:49 | 35 | 594 | SEF |
| 2315 | FLOTTÉ | Aurélie | 02:04:21 | 72 | 179 | M3F |
| 2419 | PERREARD | Cathy | 02:05:49 | 80 | 179 | M3F |
| 3262 | LE FRANC | Patrice | 02:19:42 | 58 | 72 | M6H |
| 3655 | JACQUETIN | Fouzia | 02:34:39 | 24 | 28 | M6F |
| 3705 | ZENNARO | Sylvie | 02:39:29 | 27 | 28 | M6F |
| 6002 | arrivants | Distance | 42,195 kms | |||
| Classement | NOM | Prénom | Temps réel | Classement catégorie | Arrivants Catégorie | Catégorie |
| 301 | FORNARA | Hadrien | 03:04:31 | 109 | 1113 | SEH |
| 382 | BARDET | Frédéric | 03:08:22 | 32 | 616 | M3H |
| 1220 | PEGAS | Laurent | 03:31:33 | 162 | 708 | M2H |
| 1647 | JARRAYA | Ayoub | 03:40:43 | 485 | 1113 | SEH |
| 1760 | SIROLLI | Rémi | 03:42:52 | 176 | 616 | M3H |
| 2020 | BON | Ludovic | 03:47:22 | 195 | 616 | M3H |
| 2185 | LESCOAT | Charles | 03:50:10 | 219 | 616 | M3H |
| 2497 | JEANNERET | François | 03:55:17 | 42 | 192 | M5H |
| 3520 | DUCHESNE | Benoît | 04:11:15 | 381 | 616 | M3H |









Date de dernière mise à jour : 16/11/2025